Casa: Prompts et défis en folie!

D'aussi loin que je me rappelle, la pierre avait toujours été la, dans le recoin le plus reculé du jardin de ma grand-mère paternelle.

Le granit au teint rosâtre qui la constituait était recouvert pat endroit d'une épaisse mousse verdâtre.

Avant que la démence ne ronge totalement les souvenirs de ma grand-mère, j'aimais l'écoute me raconté son histoire.

D'après elle, la Pierre-Tremblement comme elle l'appelait, avait toujours été dans la famille. Son rôle était de protégé l'humanité des tremblements de terre, comme son nom pouvais le faire deviner.

Adolescente, pleine d'égocentrisme, je n'avais pas pu m'empêcher de lui faire remarquer que des dizaines de secousse avait lieu dans le monde, chaque année, faisant des certaines de victimes. Elle me répondit, accompagné d'un geste d'agacement devant mon impertinence: que nous étions bien toujours la, non? De l'humanité ou de la planète qui se portait le plus mal?

Elle ajouta a demi-mot alors que mon père s'apprêtait a s'en mêler (il n'avait jamais cru a toutes ces histoires de Pierre-Tremblement): toute protection s'use face a l'adversaire terrible qu'était le Temps, inexorable, inévitable Temps.

Et de fait, face a la pierre en se froid matin d'hiver, je ne pouvais m'empêcher de lui donné raison. Comme toute chose, le temps avait laissé ses marques sur la pierre. Le granit s'effritait par endroit, l'eau de pluie se frayait un chemin dans de profonde fissures. Mais la cicatrice qui m'impressionnait le plus était situer sur le dessus de la pierre. Une marque parfaitement rectilignes traversait une parti du sommet, comme si une partie de la pierre avait été délibérément retirer.

Un monde accueillant, fait de paysages magnifiques, de terres fertiles et paisibles. Un paradis sur terre, que rien ne venait troubler. 4 pierres gardiennes qui la préservait de tout temps contre les éléments.

Mais les hommes ont oubliées les pierres protectrices. Cachées sous la mousse, elle se sont usées, érodées par le vent et la pluie battante. De pierre dressées, elles sont devenus petits caillou moussus et cachés.

Le monde est devenu dangereux, fait de paysages agressifs, de terres abîmées et instables. Un enfer sur terre, ou tout n'était que catastrophe. 4 pierres squelettiques qui mourraient, écorché par les éléments.

Je fais craquer mes articulations et étire doucement mes muscles. Je prends une grande inspiration et je souffle lentement, les yeux fermés pour m'imprégner du moment et me concentrer. J'ouvre mes paupières, je suis prêt. Je bande mes muscles et je pars dans ma course, je fonce vers mon objectif et je le garde en ligne de mire. L'échec ne m'est pas permis. Mes bras et mes jambes sont tendus par l'effort et mes mouvements sont fluide. J'atteindrais mon but ! Je prends mon appuie et je saute vers l'autre coté. L'arrivée est brutale, je m'écrase au sol. J'ai réussi.

Il était une fois une puissante sorcière, vivant dans un château, sur les berges d'un lac. Dans tout les royaumes alentour, on parlait de sa puissance. Mais parmi tout ses pouvoirs, il y en avait un qui sortait du lot. On racontait qu'elle était capable de guérir toutes les maladies, sans exception. Bien sur, il y avait des septiques. Mais ce n’était pas le plus important.

Pour ceux qui y croyait, la sorcière était autant un espoir qu'un malheur. Personne ne sait sous quel critère elle choisissait les personnes qu'elle guérissait, mais nombreux était ceux a trouver le prix a payé, bien trop important.

«Si vous le souhaitez, je guérirais votre fils, mais vous connaissez ma condition. Est-vous prêt a l'accepter?» Questionna-t-elle après avoir entendu la requête de l'homme.

«Oui oui, tout se que vous voudrait, mais sauvez notre enfant!» Répondit le père désespéré, serrant son enfant contre lui.

«Très bien. Faites vos adieux.» Déclara-t-elle simplement, avant de se retiré, en faisant signe a un garde.

Oui des adieux, car personnes ne revoyaient jamais les miraculés. Certains avaient crier au charlatant, bien sur. Qui disait qu'elle les guérissait bien si plus personne ne les voyait? Mais quel était son intérêt? Après tout, elle ne demandait aucune richesse, d'aucune sortes. Elle ne demandait qu'une chose, toujours la même.

La vie des personnes sauvés. Leur liberté lui appartenait.

Un matin comme les autres. Un réveil gueulard qui hurle de sortir du plumard.La couette, tenace kidnappeuse. Des chaussons pas très coopératifs qui se planquent sous le lit. Des pièces de lego assassines qui parsèment la moquette de la piaule parentale. Une salle de bain encombrée où l'on y voit pas la moitié de sa vie. Un miroir fissuré qui fait un teint digne d'un vampire. Un lavabo avec un robinet qui fuit. Un couloir trop long et trop étroit jusqu’à la cuisine. La délivrance, dans une vieille tasse ébréchée. Un bon café bien corsé qui descend dans le gosier.

Le jour approche mais le soleil n'a pas encore pointé le bout de son nez. Il est temps d'une dernière folie. Je me glisse dans une bâtisse, silencieusement avec mes pattes de velours. Mes yeux de noctambules furètent sur les meubles et j'aperçoit ma cible. Je m'en empare et délicatement, je repars, triomphant avec mon petit butin. Rien ne bouge dans la maison, les occupants dorment encore. Aussi agilement que je suis venu, je me glisse par l'ouverture d'une fenêtre. Une dernière cabriole et je fuis loin de mon méfait. Après avoir savouré ma prise, je me lèche les babines.